Le nouveau testament de Sacha Guitry- Les Thibautins- 2019Le nouveau testament de Sacha Guitry- Les Thibautins- 2019

« LE NOUVEAU TESTAMENT  » de SACHA GUITRY

MISE EN SCENE de PHILIPPE HARBART

TOURNEE 2019
04 janvier 2019 à 20h30 BOULOGNE-SUR-MER Théâtre 06 89 45 12 06 (mardi à jeudi de 10 à 15h)
05 janvier 2019 à 20h30 BOULOGNE-SUR-MER Théâtre 06 89 45 12 06 (mardi à jeudi de 10 à 15h)
06 janvier 2019 à 15h30 BOULOGNE-SUR-MER Théâtre 06 89 45 12 06 (mardi à jeudi de 10 à 15h
11 janvier 2019 à 20h30 LE PORTEL (Apel Saint Jo) Espace Philippe Noiret 06 67 12 81 33
12 janvier 2019 à 20h30 LE PORTEL Espace Philippe Noiret 03 21 87 73 77
13 janvier 2019 à 15h30 WIMEREUX Salle des Fêtes 03 21 87 47 60 (renseignements)
(places à retirer au service culturel 10, rue du Bon Air)
19 janvier 2019 à 20h30 SAMER Salle polyvalente 03 21 33 50 64 (Mairie)
20 janvier 2019 à 15h30 AMIENS Salle Henri Dutilleux 06 75 94 31 06
25 janvier 2019 à 20h30 MARCK-EN-CALAISIS Complexe Hubert Seban 03 21 46 22 20
26 janvier 2019 à 20h30 OUTREAU Le Phénix 03 21 80 49 53 (10 jours avant)
27 janvier 2019 à 15h30 OUTREAU Le Phénix 03 21 80 49 53 (10 jours avant)
01 Février 2019 à 20h30 CONDETTE Salle du Petit Bois 03 21 32 88 88
02 février 2019 à 20h30 WIMILLE Salle de la Confiserie 03 21 32 09 04
08 février 2019 à 20h30 SAINT-LEONARD Forum des Loisirs 03 21 92 21 00
09 février 2019 à 15h30 SAINT-LEONARD Forum des Loisirs 03 21 80 64 97
(de lundi à jeudi 8h30-12h30 et 14h -18h)
01 mars 2019 à 20h30 RANG-DU-FLIERS Salle le Fliers 03 21 84 27 15, 03 21 84 23 65

08 mars 2019 à 20h30 EQUIHEN Salle des Fêtes 03 21 80 12 19 – 06.51.74.88.51
09 mars 2019 à 20h30 SAINT-ETIENNE-AU-MONT Salle de la Cachaine 03.21.33.29.30 (Médiathèque)
15 mars 2019 à 20h30 SAINT-MARTIN-BGNE Centre culturel G.Brassens 03 21 91 10 21 (Apel Nazareth-Haffreingue)
16 mars 2019 à 15h30 SAINT-MARTIN BGNE Centre culturel G.Brassens 03 21 83 32 06
16 mars 2019 à 20h30 SAINT-MARTIN BGNE Centre culturel G.Brassens 06 89 45 12 06 (mardi à jeudi de 10h à 15h)
17 mars 2019 à 15h30 SAINT-MARTIN BGNE Centre culturel G.Brassens 03 21 10 04 90
21 mars 2019 à 20h30 MONTREUIL Théâtre 03 21 06 29 85
22 mars 2019 à 15h30 MONTREUIL Théâtre 03 21 06 29 85
22 mars 2019 à 20h30 MONTREUIL Théâtre 03 21 06 29 85
23 mars 2019 à 20h30 COUDEKERQUE-VILLAGE Salle Jean-Marie Vandenbroucke 06 83 25 57 76
30 mars 2019 à 20h30 RINXENT Salle polyvalente 03 21 83 04 56
31 mars 2019 à 15h30 CALAIS Théâtre 03 21 34 19 96 (Mme Lebriez mardi à vendredi après 10h)
04 avril 2019 à 20h30 BEAURAINVILLE Théâtre Saint-Martin 03 21 86 45 29
05 avril 2019 à 20h30 DANNES Salle des Fêtes 03 21 99 95 95
06 avril 2019 à 15h30 FRUGES Salle des Fêtes 03 21 06 52 09 et 06 13 13 65 76
26 avril 2019 à 20h30 BOULOGNE-SUR-MER (Et pourquoi pas) Carré SAM 06 14 29 59 94
27 avril 2019 à 20h30 BOULOGNE -SUR-MER Carré SAM 06 89 45 12 06 (mardi à jeudi de 10h à 15h)
28 avril 2018 à 15h30 BOULOGNE-SUR-MER (Axel) Carré SAM 09 77 07 92 26 (de 17h30 à 20h) 06 73 46 20 18 (de 17h30 à 20h)

PROLONGATIONS :

20 septembre à Berck,

19 octobre à Etaples,

28 décembre à Outreau,

31 décembre au Théâtre Sébastopol à Lille !

LES THIBAUTINS DANS LA PRESSE

LA VOIX DU NORD 04.11.2018

LA SEMAINE DANS LE BOULONNAIS 06.11.2018

L’AUTEUR : Sacha GUITRY

Sacha Guitry a été un très grand homme de théâtre, et avant tout un homme d’esprit, sensible, élégant, courtois et insolent, moralisateur, cynique et raisonneur aussi. Il est né en 1885 à Saint-Pétersbourg où son père, l’illustre Lucien Guitry, jouait chaque hiver au Théâtre Michel. Il vécut dans la capitale russe jusqu’à l’âge de six ans. Il est mort en 1957. Il commença à écrire, encouragé par sa première femme, Charlotte Lyses. Il connut quelques échecs, mais bien vite le succès arriva avec « Nono », en 1905. Il avait alors vingt ans. Il y a dans son théâtre du comique avec cette capacité sans égal à décrire son époque et les travers de ses contemporains, leur hypocrisie, leur égoïsme, l’absurdité des convenances sociales. Chacun joue un jeu de dupes et peut devenir victime de ses turpitudes. Le vaudeville est alors proche de la tragédie. En cela, lui aussi est un digne héritier de Molière. Et c’est pour cela que son théâtre défie le temps qui passe et les modes qui changent.
« Ses mises en scène étaient précises, attribuant à chacun de ses personnages la place et le mouvement, et économes. Ses décors reflétaient sa personnalité et ses goûts, ils étaient constitués de vrais tableaux, de ses propres dessins, de bibelots personnels, de meubles signés qui lui appartenaient. Il ne se laissait pas arrêter par les conventions de son temps, il les bousculait, il était lui-même avec un naturel tranquille », raconte à son sujet Jean-Claude Brialy, l’un des interprètes de l’œuvre du Maître.
Il s’est imposé en tant que comédien et auteur dramatique avec plus de cent trente pièces à son répertoire. Il a aussi réalisé une trentaine de films. « Toute sa vie il pratiqua l’amour de la tolérance et la haine de la calomnie, il fut généreux avec discrétion et rigueur », confie également Jean-Claude Brialy. Même si bien des répliques de ses pièces ont forgé sa réputation de misogyne, Guitry a souvent évoqué son amour pour les femmes (« La vie sans femme me paraît impossible ; je n’ai jamais été seul, la solitude c’est être loin des femmes »). Ses épouses, qui lui ont adressé par ailleurs pas mal de reproches, évoquent également ce besoin de séduction. Dans Faut-il épouser Sacha Guitry ?, Jacqueline Delubac écrit : « À la femme, il refuse la logique de l’esprit, pas celle du sexe ! Traduction : il ne suffit pas que la femme dispose, il faut qu’elle propose. C’est le caprice de Sacha de tout attendre du caprice des femmes » ; et plus loin : « Sacha, tu es un diable électrique ! Tu connais les escaliers cachotiers du cœur ! Les drôles de coin ! ». Geneviève de Séréville, dans Sacha Guitry mon mari, évoque les causeries de Sacha sur l’amour et les femmes et avance une hypothèse : « Parler des femmes et de l’amour n’est-il pas devenu, pour lui, une sorte de jonglerie dans laquelle son cœur ne joue aucun rôle, mais seulement son aisance dans l’ironie, son goût excessif du paradoxe ». Guitry n’était pas contre les femmes, mais tout contre !
Selon Francis Huster, « on dit souvent que Guitry est misogyne ; c’est n’importe quoi. Dans ses pièces, c’est l’homme qui trompe, pas la femme. Il était fou des femmes. Elles n’ont malheureusement jamais été folles de lui. Peut-être parce qu’il n’a jamais su les entendre, même s’il savait leur parler  ». Guitry, lui, se justifie en disant : « Tout ce mal que je pense et que je dis des femmes, je le pense et je le dis, je ne le pense et je ne le dis que des personnes qui me plaisent ou qui m’ont plu.» Ce n’est d’ailleurs pas tant avec les femmes qu’il a un problème, qu’avec le mariage : « Le mariage, c’est résoudre à deux les problèmes que l’on n’aurait pas eus tout seul. » La séduction a certainement pour lui plus de charme que le quotidien à deux. Il écrit cependant : « Il faut courtiser sa femme comme si jamais on ne l’avait eue… »

L’HISTOIRE

Nous sommes dans les années 30, un médecin rédige un nouveau testament qu’il destine à son notaire. Il y expose les raisons qui l’ont conduit à modifier ses dispositions antérieures : la découverte de l’infidélité de son épouse. Il glisse le testament dans une poche de son veston. Lors de l’essayage d’un nouveau costume chez son tailleur, il va oublier ce veston en partant avec le nouveau. Le soir, l’attendent à son domicile, son épouse, un couple d’amis et leur fils qui ont été conviés à dîner et qui s’interrogent sur son retard. Un employé du tailleur rapporte alors le veston et le remet sans explications au valet de chambre. Ce veston remis d’une manière qui apparaît comme mystérieuse augmente l’inquiétude de l’épouse qui craignant un suicide, fouille les poches du veston et y trouve le testament. Bien que celui-ci soit adressé au notaire elle l’ouvre et ces quatre personnes vont découvrir ce dont elles n’auraient pas dû avoir connaissance du vivant du médecin.
Gardons le suspense pour ceux qui ne connaîtraient pas l’une des pièces les plus vachardes de Sacha Guitry. Ce dernier avait lui-même endossé le rôle de l’époux qui considère l’adultère comme « le seul moment agréable de toute son existence » au Théâtre de la Madeleine, en 1934. L’auteur dit que la vérité est parfois bonne à dire et, bon gré mal gré, peut-être faut-il s’en accommoder. À son habitude, il bouscule au passage les conventions sociales et l’hypocrisie, égratigne les méfaits du mariage et vante les bienfaits du divorce. Nous sommes en fait à une époque où le divorce n’est pas officialisé et reste donc mal vu !

LA DISTRIBUTION 

Pascal CHIVET

Pascal Chivet
Pascal Chivet

Pascal Chivet a souvent joué les séducteurs, n’hésitant pas cependant à casser cette image pour se transformer en épicier arabe dans « Tout baigne », personnage qui lui inspirera plus tard sa comédie intitulée « NAO », chaudement applaudie en 2016 jusqu’en région Hauts-de-France puisqu’elle a été programmée à la Comédie de Lille en 2017, dans en mise en scène de l’auteur ! Très apprécié sur les scènes de la Côte d’Opale, il est aussi devenu un auteur apprécié du public aux côtés de Sylvie Danger (Sylvie & Coq) grâce au « Bonheur en camping car » ou encore à « Un amour déchaîné », puis « Un amour redéchainé ». Il a joué en 2018 le double rôle de « Délit de fuites » de Jean-Claude Islert.

Philippe HARBART

Philippe Harbart
Philippe Harbart

Metteur en scène et comédien des Thibautins depuis 1995 et du Théâtre de l’Echange depuis 2011, Philippe Harbart a monté une trentaine de pièces et il a joué de nombreux auteurs : de Feydeau à Laurent Baffie, en passant par Jean-Jacques Bricaire, Ray Cooney, Jean Marsan, Olivier Lejeune, Francis Joffo, Pascal Elbé, Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, Martyne Visciano et Bruno Chapelle, Jean-Christophe Barc, Eric Delcourt, Pascal Chivet, et plus récemment Gérald Sibleyras, Jean Dell et Jean-Claude Islert.

Sylvie MARTEL

Sylvie Martel
Sylvie Martel

Dès 1999, Sylvie Martel, véritable comédienne caméléon, s’impose par son sens de la composition, sa plastique et son charme, dans les rôles de maîtresse fatale, elle a aussi créé des personnages comiques hauts en couleur au sein de la compagnie dont elle est l’une des sociétaires. Elle est aussi comédienne du Théâtre de l’Echange. Elle joue le rôle de Laurence dans la comédie de Gérald Sibleyras et Jean Dell « Une heure et demie de retard », aux côtés de Philippe Harbart.

Nadine DEHAME

Nadine Dehame
Nadine Dehame

Nadine Dehame a débuté avec les Thibautins en 2009 dans « Tout bascule » d’Olivier Lejeune, après avoir été formée à l’atelier-théâtre de la compagnie où sa présence sur scène, son caractère trempé, son élégance naturelle et son sens du comique, avaient retenu l’attention du metteur en scène. Sa présence au sein de la troupe a rapidement séduit le public qui attend désormais chaque année son entrée en scène. Elle a aussi été comédienne du Théâtre de l’Echange et co-anime l’Atelier du TDE avec Philippe Harbart.

Sabrina KWIATKOWSKI

Sabrina Kwiatkowski
Sabrina Kwiatkowski

Comme Nadine Dehame et Sylvie Martel avant elle, Sabrina Kwiatkowski a été formée à l’atelier théâtre animé par Philippe Harbart avant d’être intégrée au sein du Théâtre de l’Echange, puis des Thibautins. Son jeu tout en nuances, sa fraîcheur et sa plastique irréprochable font de cette comédienne un élément indissociable de la famille des Thibautins. Par ailleurs, son talent de photographe professionnelle est également régulièrement sollicité par les deux compagnies !

Aurore WAMBRE

Aurore Wambre
Aurore Wambre

Formée à l’atelier théâtre du Théâtre de l’Echange, elle a rapidement intégré la compagnie. Elle a joué dans les pièces montées depuis 2014 : « Le béret de la tortue », puis « Un petit jeu sans conséquence » de Gérald Sibleyras et Jean Dell et dans « Un air de famille » de Bacri-Jaoui. Elle fait, à son tour, son entrée chez les Thibautins dans « Délit de fuites » de Jean-Claude Islert. Cette année, elle montre une autre facette de son talent avec un jeu tout en profondeur et en sensibilité dans « Le nouveau testament » de Sacha Guitry.

Bruno MARTIN

Bruno Martin
Bruno Martin

Après avoir débuté par le théâtre d’improvisation, Bruno Martin entre aux ateliers du Théâtre Déboulonné animés par Philippe Harbart, en 2010. Peu après, il est appelé par les Thibautins pour jouer le rôle du détective privé dans « Panique au Plazza » de Ray CooneyIl entre au Théâtre de l’Echange l’année suivante pour jouer dans « Pour ceux qui restent » de Pascal Elbé, puis « Chocolat piment » de Christine Revehro en 2013, « Le Béret de la tortue » de Dell et Sibleyras en 2014. Il enchaîne en 2015 avec une autre pièce de Dell et Sibleyras, « Un petit jeu sans conséquence ».

Renaud HEZEQUES

Renaud Hézèques
Renaud Hézèques

Renaud Hézèques s’est révélé à l’atelier du Théâtre de l’Echange animé par Philippe Harbart. Il est rapidement entré au TDE pour jouer dans « Le béret de la tortue » de Jean Dell et Gérald Sibleyras (2014). Puis dans « Un petit jeu sans conséquence » de Jean Dell et Gérald Sibleyras avant de jouer dans « Un air de famille » de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui (2016-2017). Il fait son entrée chez les Thibautins. Une continuité évidente pour ce diplômé du Conservatoire de Lille.

Régis CARNET

Régis Carnet
Régis Carnet

Régis a fait partie de l’atelier théâtre avant d’entrer dans la compagnie en 2004. Il a créé son propre personnage comique, jouant de son physique et de sa voix pour composer de savoureux personnages dans «Espèces menacées», dans «Stationnement alterné», et dans «Impair et père» de Ray Cooney. Architecte homosexuel dans «Daddy blues» de Martyne Visciano et Bruno Chapelle, commandant de yacht dans «Le vison voyageur» de Ray Cooney et John Chapman, journaliste dans «Tout bascule» d’Olivier Lejeune, il a ensuite joué un bègue dans «Tout baigne» de Pascal Elbé et un room service dans « Panique au Plazza » de Ray Cooney. Il est devenu psy dans « Toc Toc » de Laurent Baffie, puis pompier bénévole dans «a sœur du Grec », avant d’interpréter Denis dans « Un air de famille » de Bacri-Jaoui au sein du TDE.

Maud JACQUEL

Maud Jacquel
Maud Jacquel

Maud est entrée aux ateliers du Théâtre Déboulonné animé par Philippe Harbart avant  d’intégrer la compagnie Les Thibautins en 2008 pour un rôle de mannequin dans «Le vison voyageur», puis de femme de chambre dans «Panique au Plazza» de Ray Cooney. Elle a aussi fait partie de la première distribution du Théâtre de l’Echange (TDE) dans « Aux deux colombes » de Sacha Guitry et de la seconde dans « Pour ceux qui restent » de Pascal Elbé, avant de jouer dans « Le béret de la tortue » et  dans « Un petit jeu sans conséquence » de Dell et Sibleyras, puis dans « Un air de famille » de Bacri-Jaoui. Sa présence sur scène, son jeu plein de caractère, se sont imposés naturellement !

Christine GOSSELIN

Christine Gosselin
Christine Gosselin

Comédienne comique par essence, Christine Gosselin s’est illustrée chez les Thibautins dans « Stationnement alterné », « Panique au Plazza », « On ne choisit pas sa famille »,  « Toc Toc » de Laurent Baffie, puis dans « NAO » de Pascal Chivet. Elle a une nouvelle fois ravi le public dans « Délit de fuites » de Jean-Claude Islert en 2018.

Christian DELPIERRE

Christian Delpierre
Christian Delpierre

Chistian Delpierre est entré dans la compagnie en tant que technicien. Il a fait ses premières armes comme comédien dans Tout baigne, puis dans On choisit pas sa famille. Mais c’est dans NAO, puis dans les Bonobos qu’il a dévoilé au public l’étendue de son jeu.

LES NOTES DU METTEUR-EN-SCENE : PHILIPPE HARBART
Les Thibautins ont choisi de jouer cette année Sacha Guitry, un auteur mythique, entré au Panthéon des grands auteurs « classiques ». La compagnie a déjà joué un auteur « classique » en la personne de Georges Feydeau. Cette fois il s’agit d’un autre héritier de Molière, d’un autre monstre sacré du théâtre. Son nom évoque tout un univers que j’ai déjà travaillé en mettant en scène pour le Théâtre de l’Echange, « Aux deux colombes », une pièce de 1948. « Le nouveau testament » est une comédie de 1934 que j’ai choisi de resituer plutôt dans les années 20 pour pouvoir offrir un écrin remarquable à une pièce qui ne l’est pas moins. Une fois encore, dans un rythme soutenu, dans un décor et des costumes superbes, les Thibautins vont apporter leur touche à ce chef-d’œuvre du théâtre comique contemporain et offrir un spectacle haut en couleurs !

Un mot sur le décor Art déco que j’ai retenu. Propre aux années 20, il perdura jusqu’au début des années 30, période durant laquelle a été écrite cette pièce. C’est l’art du modernisme, un art stylisé, celui des années folles, qui se caractérise par ses formes géométriques, symétriques. L’Art déco c’est aussi l’art des angles, des pans coupés, des cercles, des arrondis et des octogones. Mais c’est aussi un art qui s’exprime au travers de la marqueterie, de l’usage de matériaux de luxe (bois précieux, marbre, dorures…) et de teintes spécifiques (le rouge, le noir, la dorure).

Décor : Patrick Bourgeois (Atelier Patrick B, Village des métiers d’art de Desvres, atelierpatrickb.com, 06 82 68 77 80), avec le concours de Fabrik Charrier (ébéniste, Village des métiers d’art de Desvres, lafabrik.ebeniste@gmail.com, 06 77 90 08 23)

REGIE – ADMINISTRATION

Affiche : création de Christian Louis Malto (christianmalto.blogspot.com)
Régie son et lumières: Laurent Paque
Régie plateau : Patrick Bourgeois, Daniel Couvelard, Christian Delpierre
Montage décor : Jean-Jacques et Bernard Flavius, Michel Guilbert, Alain Nacry, Thierry et Axel Dubois,
Photos : Sabrina Kwiatkowski (Sabrina K.Photographie, sabrinakwiatkowski@yahoo.fr, sabrinak.net, 06 73 56 22 27)
Vidéo : Martine Miellot
Communication: Philippe Harbart, Damien Telliez
Administration : Sylvie Martel, Nadine Dehame, Bruno Doublecourt
Tournée : pascal.chivet@wanadoo.fr
Accueil en salle : Mauricette Couvelard, Viviane Delpierre, Anne Harbart, Maxime Harbart

Remerciements : Graphimer (Boulogne-sur-mer), Krys (Dernier Sou à Boulogne-sur-mer)