Comédie de Ray COONEY et John CHAPMAN
Mise en scène de Philippe HARBART et Pascal CHIVET
Résumé de la pièce
Nous sommes dans le milieu de la haute couture londonienne, plus précisément au cœur de la maison » Bodley, Bodley et Crouch « . Arnold Crouch met la dernière main à » chef d’œuvre « , un vison! Son associé Steve Bodley lui apprend que, pour séduire sa nouvelle maîtresse, il a décidé de lui offrir un vison. Il demande à Crouch de proposer ce vison au mari pour 500 livres et il mettra la différence. Les turpitudes de Steve ne sont pas au goût du très britannique Crouch bientôt dépassé par les événements qui ne vont pas manquer de déferler, en présence de la secrétaire, Margaret Tipdale (Nelly Tourmez), à l’insu de Maud Bodley naturellement (Sylvie Martel) et au milieu d’un défilé de personnages hauts en couleur !
Distribution
Rôles | Comédiens |
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Arnold Crouch | Philippe Harbart |
Mlle Wittington | Julia Chivet |
Margaret Tipdale | Nelly Tourmez |
Mme Frenchman | Isabelle Carnet / Sabine Naulin |
Steve Bodley | Pascal Chivet |
Harry Mac Michael | Jean-Pierre Ducloy |
Jane Mac Michael | Anne Sophie Leduc / Marion Chivet |
Commandant Frenchman | Régis Carnet |
Billie Lawson | Maud Jacquel |
Maud Bodley | Sylvie Martel |
M. Lawson | Laurent Paque |
L’équipe technique
Fonction | Par |
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Régie, son et lumières | Anne Harbart, Laurent Paque |
Décors | Sarl Cappe artisan menuisier à St Martin Boulogne |
Dessin affiche | Michel Chemin |
Accueil en salle | Anne Harbart, Maxime Harbart |
Souffleuse | Mauricette Ducloy |
Technique (montage des décors) | Michel Allaoua, Alain Nacry, Gérard Dufrenne, Daniel Couvelard |
Réalisation vidéo | Claude Geeraert |
Créations informatiques | Jean-Charles Tourmez, Damien Telliez |
Administration | Bruno Doublecourt |
Les notes du metteur en scène
Les Thibautins retrouvent avec » Le Vison voyageur « , Ray Cooney, co-auteur avec John Chapman d’un grand classique du Boulevard des années 70, dans une superbe adaptation de Jean-Loup Dabadie ! La troupe connaît bien Ray Cooney pour l’avoir joué à plusieurs reprises. Il fallait recréer un duo » locomotive » pour emmener cette formidable machine du rire. Après » Le Grand zèbre » en 1998, » Sans rancune » en 2003, » Espèces menacées » en 2004 et » Face à face » en 2005, Pascal Chivet et Philippe Harbart se retrouvent donc cette fois dans la peau de deux fourreurs londoniens. Comme à l’accoutumée, dans une comédie de Ray Conney, un personnage (en l’occurrence Arnold Crouch) se retrouve dans une situation inattendue qui l’entraîne dans un imbroglio inextricable l’obligeant à une succession de mensonges et d’actes désespérés au milieu d’une foule personnages bien typés…. Et naturellement, il faut un responsable qui n’est autre que Steve Bodley ! L’histoire a pour cadre une maison de haute couture, décorée à la mode d’aujourd’hui. Elle est construite en deux actes. Fidèle à sa méthode de construction, le plus joué des auteurs de théâtre britanniques développe la seconde partie de sa pièce sur un tempo allant » crescendo » qui ne doit laisser aucun répit au spectateur. Cette écriture impose aux comédiens un rythme de jeu effréné et une précision d’horlogerie suisse dans la réalisation des effets comiques…Mais » Le Vison voyageur » fait la part belle également au charme féminin !
L’auteur
Ray Cooney
Né à Londres en 1932, Ray Cooney a commencé sa carrière en tant que comédien. C’est à 24 ans, alors qu’il joue au Whitehall Theatre, qu’il a commencé à écrire pour le théâtre. Ses pièces, essentiellement des comédies de situation, intelligibles par tous les publics, ont été jouées dans 52 pays et traduites en 23 langues ! Ray Cooney a pour habitude de jouer dans ses propres pièces dont il est également, presque toujours, le metteur en scène. Il vérifie ainsi par lui-même l’efficacité de ses gags, et peut les rectifier si nécessaire. Le premier acte est toujours plus lent pour permettre de camper une situation, de faire entrer le spectateur dans l’histoire, de le laisser croire aux personnages. Puis, le rythme s’accélère, les rebondissements se multiplient, les personnages sont contraints d’improviser et la mécanique du rire est enclenchée! Sa technique, s’appuyant sur beaucoup de précision, est souvent comparée à celle de Feydeau. Il est aussi producteur de spectacles en Angleterre, aux Etats-Unis et en Australie et a par ailleurs créé en 1976 avec Laurie Marsh, le Cooney-Marsh Group. Une compagnie de théâtres privés qui dirige six théâtres à Londres et à New-York. En 1983, il a fondé le Theatre of Comedy Company qui regroupe une trentaine de vedettes importantes de théâtre…
L’adaptateur
Homme de lettres français né à Paris en 1938, le talentueux Jean-Loup Dabadie mène plusieurs carrières simultanément : journaliste, romancier, auteur de sketches et de chansons, auteur et metteur en scène, traducteur, scénariste et dialoguiste.
Il a ainsi écrit des sketches pour Guy Bedos, Michel Leeb, Pierre Palmade, Muriel Robin, Jacques Villeret. Il a aussi écrit pendant les années 60 pour les plus grands réalisateurs français (Claude Sautet, Yves Robert, Claude Pinoteau, François Truffaut). Il a aussi signé des adaptations pour le théâtre dont » le Vison voyageur « ! Il a commencé à écrire des chansons à partir de 1967 pour Serge Reggiani, Régine, Polnareff, Mireille Mathieu, Jacques Dutronc, Julien Clerc, Robert Charlebois, Yves Montand, Johnny Hallyday… et la liste est encore longue ! On peut y ajouter Alice Dona, Sacha Distel, Patrick Juvet, Nicoletta, Juliette Gréco, Pétula Clark, Claude François, Jean Gabin, Dalida, Marcel Amont, Barbara, Sylvie Vartan, Dominique Walter, Michel Sardou, Richard Cocciante, Didier Barbelivien, Liane Foly, Jesse Garon, Elsa ou encore Henri Salvador ! Jean-Loup Dabadie a été maintes fois récompensé (Grand prix de la chanson française en 2000…).