Comédie de Francis Joffo
Mise en scène d’Olivier Lepetit
Résumé de la pièce
Quand le rideau se lève, Michel et Nicole sont divorcés depuis deux ans. La passion, les cris, les déchirements sont retombés. Leurs rapports se sont même améliorés. C’est Nicole qui le dit !
Ce qui permet de mieux s’occuper de leur fille, Sophie, un peu fragile, et qui n’a pas bien supporté cette séparation. C’est en pensant à elle, et pour mieux l’aider à traverser cette épreuve, que Michel, profitant de ce que l’appartement face au leur est à a vendre, l’achète et l’occupe.
Nicole reçoit peu… Michel beaucoup, mais le cœur n’y est pas, il aime toujours Nicole et il espère qu’elle finira par lui pardonner. Mais Nicole ne peut pas elle a trop souffert le jour où elle a découvert l’infidélité de son mari.
Tout cela est triste à pleurer ! Alors l’auteur, qui a la réputation de travailler dans le genre comique, s’empare de cette situation qui frôle le mélodrame et entraîne tout ce joli monde dans une comédie hilarante qui frise le vaudeville.
Distribution
Rôles | Comédiens |
---|---|
Nicole Aron | Nelly Tourmez |
Paul Laffargue | Philippe Harbart |
Michel Aron | Pascal Chivet |
André Guasson | Jean-Pierre Ducloy |
Gérard | Arnaud Evrard |
Sophie | Anne-Sophie Leduc |
Annie | Sylvie Martel |
Maurice | Régis Carnet |
L’équipe technique
Fonction | Par |
---|---|
Régie, son et lumières | Laurent Paque |
Décors | Eric Dubois |
Accessoires | Outreau Optique |
Dessin affiche | Michel Chemin |
Accueil en salle | Anne Harbart, Maxime Harbart |
Souffleuse | Mauricette Ducloy |
Technique (montage des décors) | Dominique Pérard, Alain Leroy, Alain Nacry, Claude Geeraert, Michel Allaoua |
Réalisation Vidéo | Claude Geeraert |
Création informatiques | Jean-Charles Tourmez |
Administration | Benoît Telliez, Bruno Doublecourt, Florence Sénéchal |
Le mot du metteur en scène
Et de deux. Promis, L’année prochaine j’arrête mes bêtises je rends les clefs à Philipe. Quel plaisir encore cette année de mettre en scène cette équipe de fous furieux ! Imaginer plus de 150 heures de répétitions avec Pascal déchaîné comme on l’aime, hypocrite, pleutre, méchant et de mauvaise foi. Philipe doux, calme, amoureux et ce joyeux duo entouré d’une femme qui ne sait pas ce qu’elle veut (Nelly),d’une fille capricieuse et tête à claques (Anne-Sophie),d’un futur gendre maladroit et cascadeur (Arnaud), D’un amant, brute épaisse et son pourquoiaaaaa (Jean-Pierre), d’une maîtresse qui ne voit pas le bonheur au bout de son nez (Sylvie) et de son mari tendre et amoureux (Régis). Je vous souhaite un bon FACE à FACE avec la Compagnie des THIBAUTINS.
L’auteur
Plongez-moi dans l’eau, au lieu de mon image virtuelle, vous verrez apparaître son visage.
Vingt ans que je l’utilise, l’exploite, lui vole ses idées avec cynisme et ravissement. C’est grâce à lui que je me passe de metteur en scène, dans les spectacles que je monte et dans lesquels je joue. Mais s’il est miroir, ses réflexions n’en sont pas pour autant toujours agréables, car il est de cette race détestable et merveilleuse, d’amis qui vous disent la vérité. J’en ai eu quatre dans ma vie jusqu’à présent : Anouilh, Marguerite Jamois, Michel Bouquet, que j’appelais affectueusement » mes juges de l’enfer « , Eaque, Minos et Rhadamante. Le quatrième c’est lui, le plus féroce, le plus difficile, le plus exigeant. Car il participe à toutes mes aventures théâtrales. Il est partout. Il voit tout. Il devine tout, et il dit tout.
Faut-il arranger une scène un peu faible, faire une coupure habile, trouver l’acteur idéal, inventer un gag original… Il est là. Il parle beaucoup, longtemps : c’est un Gémeaux , n’est ce pas, un Mercurien… Sa force de conviction est prodigieuse.
Il vous assène une série d’arguments irréfutables, qui vous mettent K.O. ou vous laissent effondré dans votre fauteuil directorial. Comment lutter ?
Il a toujours raison. Son intelligence du métier, son instinct, son enthousiasme et sa parfaite honnêteté en font un vrai professionnel.
Il vous dira que s’il est sévère avec les autres, il l’est encore plus pour lui-même : c’est vrai.
Sa devise pourrait être » l’humilité « . C’est si rare de nos jours, cette petite qualité, qu’on ne peut qu’admirer et l’applaudir.
Jean Le Poulain
Revue de Presse
La Voix du Nord – 2005 – « Un Face a Face qui a convaincu le public