Comédie – Vaudeville en deux actes de Dominique GHESQUIERE et Pascal CHIVET
Mise en scène de Philippe HARBART

Les auteurs

Deux collègues partagent deux passions bien différentes.
Le premier, et de manière inconditionnelle, celle du théâtre, qu’il soit lyrique ou de boulevard. Le style caustique de Courteline, railleur de Labiche, ou burlesque de Feydeau font son admiration.
Le second est un cinéphile accompli. A l’affût des films comiques, il se délecte à l’écoute des dialogues aigres-doux qui pimentent ces situations désopilantes où abondent l’esprit et le mouvement.
Le mouvement : il le donne lui-même en saisissant l’opportunité que lui offre la Troupe des Thibautins. Et le voilà sur la scène, contaminé par le mal des planches, quasiment sans incubation…
Un Jour, l’amateur de théâtre vient applaudir, ravi, ce nouveau malade. Celui-ci, toujours passionné de cinéma jubile d’être devenu acteur durant ses loisirs…
De leurs enthousiasme réciproque surgit alors une incroyable idée. Ile décident de croiser leur imagination et leur plume pour entreprendre, ensemble, l’écriture d’une comédie qu’ils inventeraient de toute pièce…
Projet fou ? Nullement ! cinq mois plus tard, le point final marque l’aboutissement de leur gageure, devenue dès lors réalité.

Distribution

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Rôles Comédiens
Bernadette, Bonne chez les Dumoulin Bérengère Boutin
Monseigneur Crésus, Chanoine à Saint-Julien-le-Pauvre Willy Gobert
Camille Dumoulin, Agent de Change Pascal Chivet
Armande Dumoulin, son épouse Mireille Telliez
Britannicus Dumoulin, leur fils Philippe Harbart
Narcisse de Moumillac, propriétaire bordelais Jean-Pierre Ducloy
Léone de Moumillac, son épouse Nelly Tourmez
Aurore-Angèle de Moumillac, leur fille Ingrid Dubuis

L’équipe technique

•Régie accessoires Dominique Pérard
• Décors Jean-Charles Tourmez
•Costumes Andréa Delmulle

Au lever du rideau, la chanson de l’emprunt Russe est interprétée par Madame Andréa DELMULLE.

A juste titre

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui, spontanément, sans obligation, par leur générosité, leur talent ou leur temps, ont  » souscrit  » à notre Emprunt Russe afin qu’aujourd’hui vous puissiez le percevoir avec le plus grand intérêt.

Pour leur action efficace, nous tenons à remercier tout particulièrement :

• La Ville de Boulogne
• La Caisse d’Epargne du Pas-de-Calais,
• l’Ecole Saint-Augustin,
• London Productions Boulogne,
• Outreau Optique
• Madame Andréa Delmulle,
• Opale Photo, Monsieur Laligand,
• Bourgeois Diffusion,
• L’imprimerie du Littoral,
• …ainsi que toutes celles et tous ceux qui ont tenu à conserver l’anonymat.

La note de Metteur en scène

L’emprunt russe est une comédie de deux nouveaux auteurs boulonnais, la première production de deux passionnés. Monter une création 100% boulonnaise, du texte au décor en passant par les costumes est un challenge enthousiasmant. Dominique Ghesquière et Pascal Chivet ont choisi de divertir le public en lançant un clin d’œil à un style théâtral du début du siècle(le vaudeville) qui a caricaturé des relations sociales étriquées, en usant du principe des quiproquo et de la technique de l’aparté. On retrouve ainsi, dans l’Emprunt russe tous les ingrédients du vaudeville traditionnel revisité par des auteurs à l’aube du 3e millénaire… Et pour rendre cette atmosphère  » folle  » de ces années 1900, j’ai choisi de privilégier la lumière, la couleur et le mouvement.
Philippe Harbart

Le véritable emprunt Russe

Vers 1880, la Russie des Tsars, dans la perspective d’une modernisation de leur grand pays, fait appel au volontariat financier des Français. Pour servir cette noble cause et la rendre attrayante, l’intérêt promis aux souscripteurs s’annonce extraordinaire. Grands bourgeois comme petits épargnants répondent favorablement et achètent aussitôt, avec un rare engouement, les différentes sortes d’emprunts russes. Ces titres, superbement illustrés, sont dans l’air du temps. Combien de bas de laine se vident alors pour aller réchauffer les trésoreries figées de grandes villes comme Saint-Pétersbourg ? Combien de fortunes françaises partent oxygéner les crédits éssoufflés des compagnies privées de chemin de fer ? Quinze milliards de francs or sont ainsi récoltés jusqu’en 1914.
La Révolution d’octobre 1917 enterre le régime tsariste et, avec lui, les beaux rêves dorés des généreux donateurs, soudain désargenté et ruinés.

Histoire de la chanson de l’emprunt Russe

Pascal Chivet et moi-même avons pris un réel plaisir à imaginer la trame de toute notre pièce et à l’écrire dans l’esprit du Boulevard.
Afin de rester totalement dans la tradition de la comédie  » à la Labiche « , nous avions envisagé pousser le détail et faire de notre comédie un  » vaudeville à couplets « , genre encore très en vogue au début du siècle.
Quelques refrains chantés alternaient alors à de longues scènes parlées pour en briser l’uniformité. Les airs utilisés étaient empruntés à des chansons à la mode du moment.
Mais nos comédiens ne sont pas chanteurs, et nous ne possédons pas d’orchestre.
Sans renoncer totalement à notre projet nous avons imaginé utiliser une certaine chanson, mais pas n’importe laquelle.
La crue de la Seine et les averses incessantes, en transformant certaines artères parisiennes en océan, firent de ce désastre l’événement de l’année 1910. J’ai retrouvé une chronique de l’écrivain Jules Claretie(1840-1913) qui commente, avec son esprit et sa plume remarquables, ces mémorables inondations. Et il ajoute qu’un petit refrain était devenu une sorte de rangaine  » que l’on fredonnait en riant, par une semblable année mouillée « . Et il en cite les amusantes paroles :

Il a tant plu,
Qu’on ne sait plus,
En quel endroit il a plus plu,
Moi je sais bien qu’il m’eût plus plu,
Qu’en mon pays il eût moins plu.
 

En revanche, pas un mot de la musique qui les accompagnait ! Après bien des investigations, j’ai retrouvé un air qui pouvait supporter ce texte avec bonheur. Ce thème musical constitue l’un des motifs du final de l’acte 2 de l’opéra-bouffe Chilpéric (du compositeur Hervé 1825-1892). Cette œuvre avait fait l’objet d’une importante reprise quelques années plus tôt, et j’ai supposé que ce rythme de polka pouvait encore égayer les pianos des salons et trotter ainsi dans toutes les mémoires.
Voilà pourquoi nous avons voulu, que dès son entrée en scène, Bernadette, la bonne entonne le début de cette chansonnette qui devait constituer le véritable  » tube  » de cette période si détrempée.
Même s’il n’est pas celui d’origine, cet air nous a tous séduit au point d’en demander l’interprétation à une chorale. Une telle présentation parut vite disproportionnée car cette chansonnette n’avait qu’un couplet.
Alors, j’en ai écrit deux autres, qui s’articulent de la même manière autour d’une seule syllabe. Toute l’intrigue de notre comédie se trouve, du même coup, résumée et chantée en trois couplets.
Un Quatrième voit encore le jour, suivant ainsi avec fidélité la tradition du vaudeville. Il constitue ce fameux  » couplet au public  » qui permet aux acteurs, à la fin de la représentation, de saluer les spectateurs, en in citant ceux-ci à les applaudir si la pièce a diverti. Nous espérons que ce couplet atteindra son but; les acteurs préfèrent les rappels du public à ceux du percepteur !

Dominique GHESQUIERE

Chanson pour « L’emprunt Russe »

On se marie,
Sans avarie,
Mais après quel charivari !
Qui n’a pas ri, lorsqu’un pari,
Trahit les travers d’un mari ?
On se marie,
Sans avarie,
Mais après quel charivari !
Qui n’a pas ri, lorsqu’un pari,
Trahit les travers d’un mari ?

 

On vous le dit,
Not’ comédie,
Vous divertira bien, pardi,
Mêm’si le temps était maudit,
A Paris en dix neuf cent di(x) !
On vous le dit,
Not’ comédie,
Vous divertira bien, pardi,
Mêm’si le temps était maudit,
A Paris en dix neuf cent di(x) !

Il a tant plu,
Qu’on ne sait plus,
En quel endroit il a pas plu,
Moi je sais bien qu’il m’eût plus plu,
Qu’en mon pays il eût moins plu …
Il a tant plu,
Qu’on ne sait plus,
En quel endroit il a plus plu ,
Moi je sais bien qu’il m’eût plus plu,
Qu’en mon pays il eût moins plu …

Couplet Final « au public »

La pluie ça vaut,
C’est pas nouveau
D’faire déborder les caniveaux,
Si l’on prévaut, par not’ niveau,
Inondez-nous de vos bravos …!
La pluie ça vaut,
C’est pas nouveau
D’faire déborder les caniveaux,
Si l’on prévaut, par not’ niveau,
Inondez-nous de vos bravos …!

Revue de Presse

La Voix du Nord – 1997 – « L’Emprunt Russe avec la Cie Les Thibautins » La Voix du Nord – 1997 – « L’Emprunt Russe publié par ‘Art et comédie’  » La Voix du Nord – 1997 – « Succès de L’Emprunt russe » La Voix du Nord – 1997 – « Un vaudeville 100 pour cent boulonnais »

 

La jeune chorale de l’école Saint-Augustin de Boulogne-sur-Mer