Comédie en trois actes de Jean-Jacques BRICAIRE et Maurice LASAYGUES
Mise en scène de Philippe HARBART
assisté de Jean-Pierre DUCLOY

Distribution

Rôles Comédiens
Maurice Pascal Chivet
Christian Philippe Harbart
Sidonie Bérengère Boutin
Plisson Jean-Pierre Ducloy
Sabine Nelly Tourmez
Gisèle Mireille Telliez

L’équipe technique

  • Régie: Dominique Pérard
  • Décors: Jean-Charles Tourmez

Remerciements

  • A Michel Chemin pour le dessin de l’affiche et du programme.
  • A Opale Photo pour la  » photo de famille « 
  • A Monsieur Lacheré et aux apiculteurs du Boulonnais pour le prêt de matériel.
  • A Messieurs Claude Geeraert et Maxime Harbart pour leur aide précieuse.
  • A London Productions pour les effets spéciaux.
  • A notre fidèle sponsor, la Caisse d’Epargne du Pas-de-Calais.
  • A la ville de Le Portel pour le lieu d’accueil mis à la disposition de la troupe pour les répétitions.
  • A la ville de Boulogne-sur-Mer et aux autres communes de l’agglomération boulonnaise pour leur courtoise lors de notre tournée.

Les notes du metteur en scène

Les  » Thibautins  » ont donc choisi cette année de jouer pour la seconde fois une comédie, de Jean-Jacques Bricaire, après Cher Trésor en 1996.
Le Grand Zèbre est une pièce co-écrite en 1968 avec son ami, aujourd’hui disparu, Maurice Lasaygues. Prés de trente ans après, cette comédie reste d’une grande modernité. C’est la particularité des œuvres de qualité. Le Grand Zèbre nous entraîne dans la folie  » ordinaire  » d’un homme à la recherche permanente de la compagne idéale. Que cherche-t-il au fond, si ce n’est donner un sens à son existence ? Mais à quel prix !
Une fois encore, le rire – le propre de l’homme – renvoie, tel un miroir, une autre image de soi, plus contrastée…

Petit avertissement des auteurs, destiné aux spectatrices Les aventures imaginées sur les scènes de boulevard par l’auteur dramatique nous présentent, la plupart du temps, des personnages ne présentant pas de caractère particulier, mais qui se trouvent placés, à la suite de rencontres, coïncidences, méprises ou quiproquos, dans des situations qui deviendraient fatalement tragiques sans la volonté délibérée de leur créateur de traiter l’événement à travers le sourire.

Ce soir, par contre, le héros que nous vous proposons est un être d’exception.
En effet, pouvez-vous imaginer, Madame, un homme incapable de rester plus d’un certain temps avec la même femme ? Cela est-il concevable ? Non ! En dehors du théâtre, bien sûr.
C’est pourquoi nous espérons que vous prendrez plaisir, sans arrière pensée, aux aventures de Christian, songeant, qu’il s’agit d’un malade et que vous ne nous en voudrez pas d’avoir pu supposer un instant qu’il puisse exister des femmes dont le charme, la grâce, les attraits, la persuasion, la rouerie, en un mot tous les artifices inhérents à leur sexe, s’avèrent impuissants à retenir l’homme au foyer.
Quant à vous, Monsieur, à qui ce texte n’est pas destiné mais qui, néanmoins, l’avez peut-être lu, ne rêvez pas : l’événement auquel vous allez assister doit rester du domaine de la fiction. Et puis, pourquoi changeriez-vous, n’avez-vous pas choisi la compagne idéale ?
C’est, pour terminer, la grâce que nous vous souhaitons.

Les Auteurs

Maurice LASAYGUES, à propos de Jean-Jacques BRICAIRE :

 » …Me demander d’écrire un papier sur Jean-Jacques BRICAIRE, c’est comme si on me demandait d’écrire un papier sur moi.
Notre rencontre remonte à 1947. Nous étions alors les deux plus jeunes administrateurs de théâtre de Paris. Notre amitié fut renforcée par notre aventure théâtrale d’auteurs qui commença en 1968. Nous avons écrit depuis une dizaine de pièces. on nous demande souvent comment on écrit des pièces à deux, quelle est notre méthode de travail : Après avoir beaucoup parlé du sujet à exploiter et de la construction de l’ensemble, nous nous mettons au travail chacun de notre côté.
Notre communion d’idées, notre même tournure d’esprit et notre amicale complicité fait que l’on ne sait plus qui a écrit telle réplique qui fait rire chaque soir ou telle autre qu’on croyait qu’elle ferait rire et qui n’amène pas le moindre sourire.
Le principal avantage d’être deux est que nous nous amusons beaucoup. Jacques Deval nous disait que la plupart des auteurs gais vont par couples, la plupart des auteurs sombres vont seuls.
Un seul inconvénient, c’est qu’il faut partager les droits d’auteurs, mais n’est-ce pas notre destinée que de partager le bon et moins bon ? « 

Jean-Jacques BRICAIRE, à propos de Maurice LASAYGUES:

 » …J’ai rencontré pour la première fois Maurice Lasaygues lors d’une réunion d’administrateurs de théâtre. Je me suis immédiatement demandé par quel hasard ce clergyman s’étais égaré parmi nous. J’ai eu l’occasion de constater que du clergyman, il n’avait vraiment que le physique.
Il débuta dans la vie comme employé d’une librairie théâtral d’où Barsacq, séduit sans doute par son air sérieux, le débaucha. Il resta donc huit ans l’administrateur de l’atelier qu’il quitta brusquement en
 1995 pour les assurances. Il devint l’assureur des théâtres et des vedettes, conservant de son passage à l’atelier le souvenir du seul contrat théâtral qu’ait jamais signé Brigitte Bardot, ce qui lui confère un prestige particulier.

Nos routes ne se sont guère séparées depuis notre rencontre et je crois que sur fond d’humour commun nous nous complétons tout à fait.
J’espère que nous écrirons encore beaucoup de comédies, car le travail commun dans la joie et les engueulades, fait naturellement partie de notre vie et de notre fraternelle amitié… « 

A propos de leur pièce, ce qu’ils en disent :

Quelques précisions sur  » ce grand zèbre « 
Larousse prétend que le zèbre est un animal méfiant, qui s’enfuit à la moindre alerte, galope avec rapidité, et qui néanmoins s’apprivoise facilement.
Notre grand zèbre possède ces particularités, mais s’il se laisse apprivoiser, il ne supporte pas d’être domestiqué. Séduisant et sensible, il va d’aventure en aventure, persuadé de rencontrer à chaque fois la compagne idéale.
D’humeur vagabonde et aimant le changement, il pense avoir trouvé le moyen élégant et infaillible de fuir lorsque la vie conjugale lui devient insupportable, en refusant les obstacles inévitables du départ, qu’il redoute d’une façon maladive.
Mais le hasard voudra que sa méfiance soit surprise, et il va bientôt se trouver placé dans une position délicate qui l’ obligera à improviser.
C’est cette situation aux multiples rebondissements que nous vous invitons à débrouiller avec ce drôle de zèbre.

Revue de Presse

La Voix du Nord – 1998 – « La Cie des Thibautins a encore frappé »

 

Jean-Jacques Bricaire, parrain des Thibautins, est venu au Grand Théâtre de Calais !