Dans une maison en Touraine en plein été, Yann-Joël (Philippe Harbart) et sa femme Marine (Nelly Tourmez) attendent tranquillement l’arrivée de leur premier bébé. Dehors, un gros orage entraîne une montée des eaux et soudain une multitude de personnages hauts en couleur déferle chez les Devernoy. Arrivent ainsi dans l’effervescence, Francis, un campeur sans-gêne (Jean-Pierre Ducloy), Boulaouane, l’épicier arabe du village (Pascal Chivet), Jacques, le copain bègue (Régis Carnet) et Huguette, sa copine sapeur pompier quelque peu hystérique (Sylvie Martel), mais aussi la directrice du camping exubérante (Nadine Dehame). Le problème du futur papa est qu’il ne doit pas contrarier sa femme pour lui éviter un accouchement prématuré. Mais comment faire avec cette bande d’hurluberlus qui ne pensent qu’à échapper au déluge. Dans la pure tradition du café théâtre et des comédies de l’équipe du Splendid ou du Café de la Gare, cette comédie écrite à plusieurs mains, réserve son lot de quiproquos et de rebondissements irrésistibles.
Stationnement alterné
L’histoire de cette pièce se déroule en 1989. Jean Martin (alias Pascal Chivet) est un chauffeur de taxi presque comme tous les autres, à la différence près qu’il entretient une double vie qui se trouve soudain être dévoilée !
Dès lors, il implique son voisin (Philippe Harbart) dans une série de mensonges qui vont entraîner de nombreuses situations cocasses et les quiproquos que l’on aime ! Un édifice de fantaisie construit une fois encore avec une véritable précision d’horloger.
Dans de nouveaux décors et des costumes » années 80 « , plusieurs personnages gravitent autour des deux complices, à savoir Sylvie Martel, Christine Gosselin (qui fait son entrée dans la troupe), Nelly Tourmez, Nadine Malfoy, mais aussi Jean-Pierre Ducloy, Régis Carnet, et alternativement Daniel Couvelard et Christian Delpierre.
Tout Bascule
Le mariage de Jacques Lasségué (Pascal Chivet) est sûrement le plus court de l’Histoire de France ! Et si le mariage c’est plus souvent pour le meilleur, c’est aussi parfois pour le pire, quand tout bascule ! Ce publicitaire en sait quelque chose depuis qu’il a épousé Corinne (Nelly Tourmez). A peine débarrassé d’un grain de riz que sa « sœur », Lucie (Nadine Malfoy) lui a logé dans l’œil à la sortie de l’église, voilà qu’il apprend par Jean Tourille (Philippe Harbart), l’énigmatique mari d’Emmanuelle (Sylvie Martel), sa maîtresse actuelle, la mort accidentelle de cette dernière dont il vient accomplir les dernières volontés. Toujours en plein banquet de noce, et au grand dam de son épouse qui ne le voit toujours pas arriver, Jacques doit faire face à d’autres visites, celle de Michel Rolors (Jean-Pierre Ducloy), un homme politique sur la voie des présidentielles, qui vient mettre fin à leur collaboration publicitaire, puis celle de Quentin Querrochot (Régis Carnet), le journaliste local et enfin celle de sa maîtresse, finalement bien vivante ! Entre une épouse furax et une sœur excentrique, la vie du publicitaire n’est pas un long fleuve tranquille !
Le Vison Voyageur
Nous sommes dans le milieu de la haute couture londonienne, plus précisément au cœur de la maison » Bodley, Bodley et Crouch « . Arnold Crouch met la dernière main à » chef d’œuvre « , un vison! Son associé Steve Bodley lui apprend que, pour séduire sa nouvelle maîtresse, il a décidé de lui offrir un vison. Il demande à Crouch de proposer ce vison au mari pour 500 livres et il mettra la différence. Les turpitudes de Steve ne sont pas au goût du très britannique Crouch bientôt dépassé par les événements qui ne vont pas manquer de déferler, en présence de la secrétaire, Margaret Tipdale (Nelly Tourmez), à l’insu de Maud Bodley naturellement (Sylvie Martel) et au milieu d’un défilé de personnages hauts en couleur !
Daddy Blues
Bernard Lapierre exulte. Il va enfin être papa. Mais alors que son fils adoptif arrive, sa femme lui apprend tout de go qu’elle le quitte! Refusant l’idée de perdre celui qu’il attend depuis trop longtemps, il demande à sa secrétaire de jouer le rôle de son épouse devant l’inspectrice de la DDASS. Cela évidemment ne se fera pas sans de nombreux quiproquos, en fil rouge de cette comédie qui s’articule autour d’un cousin-associé homosexuel, qui se retrouve seul à gérer les affaires de cabinet d’architecture et l’imbroglio de cette course à la paternité. Il devra aussi satisfaire un client tout d’abord très mécontent, puis en pleine crise, ayant succombé au démon de minuit et … aux stupéfiants.